mardi 25 juin 2013





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lundi 17 juin 2013

Et voici une partie du bilan de l'année de Guillaume Servageon (président de la commission technique) qu'il a présenté à l'assemblée générale du comité du Var. Vous y trouverez un constat assez semblable à celui d'Eric Lafalize, particulièrement en ce qui concerne l'état d'esprit et la qualité de l'opposition que nos filles ont durant la saison. A savoir: la majorité de la sélection du Var benjamines est maximoise.


"compétitions
Finale de Zone Méditerranée :
La finale de la zone méditerranée s’est déroulée les 11 et 12 Mai derniers à Gap.
Les 2 sélections engagées dans la compétition ont connu des fortunes diverses malgré
qu’elles aient terminé à la même place (4ème).
La sélection féminine est elle malheureusement revenue à un niveau plus cohérent avec ce
que l’on peut voir en championnat contrairement à l’année précédente (terminant 4ème des
Mini‐volleyades).
Même si elles représenteront le Var lors des Mini‐Volleyades les 08 et 09 Juin prochain à
Poitiers, le manque de compétitivité de l’équipe au niveau national très compliqué. Elle doit en grande partie son
salut à une très bonne qualité de service des joueuses.
Même en se basant sur l’ossature de la meilleure équipe du Var, les joueuses se retrouvent
confrontées à des problématiques qu’elles n’ont pas en championnat du Var, l’équation est
donc difficile à résoudre.
Le problème étant récurrent depuis plusieurs années et le niveau des finales zones
augmentant avec des départements émergeants notamment, des réflexions se doivent
d’être menées pour éviter au Var de se voir constamment privé des Mini‐volleyades dans les
années à venir.
4 – Bilan
Minimes :
La bonne génération benjamine de l’année dernière a rendu l’accession aux stages
compétition et formation plus facile ce qui prouve qu’une légère augmentation du niveau de
manière permanente permettrait rapidement d’équilibre le rapport entre les joueuses de la
Côte d’Azur. La différence de dimension physique s’est quelque peu atténuée mais les
savoirs faire technico‐tactiques demeurent toujours en faveur du voisin Maralpin.
Sélection du Var :
En féminin, le niveau est clairement retombé par rapport à l’année précédente. Il semble
toutefois que certains clubs travaillent de mieux en mieux sur leur formation mais la
compétitivité du département est problématique pour le moment.
Le manque de combativité et de dépassement de soi est ce qui saute le plus aux yeux
comparé aux autres sélections que nous rencontrons.
Stages :
Le rapport de qualité garçons/filles était équilibré cette année, chaque groupe étant très
hétérogène en qualités physiques comme en savoirs technico‐tactiques.
Toutefois globalement, un manque de culture sportive et de culture volley est à toujours à
signaler, les stagiaires ayant très peu de notions de savoirs être à l’entrainement et
d’objectifs sportifs. Les entraineurs de clubs rencontrant les mêmes problèmes évidemment,
des solutions sont peut‐être à réfléchir.
En conclusion, une nouvelle fois la formation du jeune joueur est l’affaire de tous et doit être
une des priorités de l’ensemble des clubs du département. Il apparait clairement un
problème de « culture de la gagne » chez presque tous les jeunes varois et varoises. Le
problème n’étant pas générationnel puisque les autres sélections que nous rencontrons ne
se comportent pas de la même manière, il doit constituer le cheval de bataille de tous les
clubs pour les années à venir."
Le président de la Commission Technique
Guillaume SERVAGEON
Comme promis lors de l'assemblée générale du club, voici le compte rendu de notre entraîneur général Eric Lafalize sur la saison qui vient de s'écouler.



"Vous aurez toutes et tous lu et entendu dans les  commentaires des entraîneurs des diverses sections les excellents résultats de toutes les équipes engagées dans le club.
Un bilan général qui a apporté aux joueuses comme aux entraîneurs sa dose de satisfactions rationnelles comme émotionnelles.
Ces résultats ayant été longuement listés, je vais donc sortir quelque peu du cadre en vous peignant une idée de l’entraînement….Petit tour du propriétaire….
Pour les Cadettes restantes, entourées chaque fois de certaines minimes, on enregistre des progrès techniques qui ont permis d’enfin faire des entraînements dignes de ce nom. On est loin de la plaine de jeux d’il y a trois ans. Chaque séance a trouvé en général des joueuses sérieuses et appliquées, répondant parfaitement aux exercices qui étaient proposés. Une agréable surprise.
Pour les Minimes, il s’agit certainement de la plus grosse satisfaction. J’ai trouvé dans ce groupe une modification des comportements par rapport à leurs années benjamines qui n’avaient pas été faciles.
Une équipe engendrant un bien meilleur climat positif et une plus grande implication à l’entraînement.  Des filles plus concentrées sur la tâche sportive, et qui commencent à assimiler et à répondre aux critiques positives comme négatives. On perçoit chez elles  les prémices d’un travail autonome.  Pour résumer en un seul mot : CONTINUEZ !
Les Benjamines 2, composées de  1ère année et de débutantes ont apporté également leur lot de satisfactions à l’entraînement.  A l’écoute et prédisposées à trouver leur plaisir dans le jeu volley-ball, elles ont répondu présentes à tous les types d’entraînements qui leur ont été proposés. La translation de ce plaisir s’est vue sur les différents plateaux, avec des matches bien agréables à regarder.

L’exceptionnel bilan des Benjamines 1 est sans doute l’arbre qui cache la forêt.
Ne nous voilons pas la face. La gestion de ce groupe fut difficile. Encore plus que les minimes actuelles à leur âge.
La saison avait pourtant bien commencé avec un groupe qui semblait à l’écoute, sans caractères dominateurs difficiles à gérer.
Grave erreur. Dès janvier, il fallait passer plus de temps à la gestion mentale et aux frictions internes qu’aux entraînements technico-tactiques.
La faute à qui ? Probablement à tous.
Comme je l’avais déjà  dit pour le groupe précédent la saison passée, le fait d’avoir une vision très axée compétition Championnat – Coupe de France, à laquelle il faut également ajouter le fait que la plupart de ces filles soient retenues en Sélection, crée dans les esprits une obligation de résultats.
Pas facile à gérer pour ces jeunes qui n’ont pas encore les planches techniques mais surtout mentales pour répondre aux diverses exigences demandées par les entraîneurs concernés, et à l’obligation de résultats créée par leur environnement extérieur (club, parents, ligue…)
Ne tirons donc pas sur l’ambulance et essayons plutôt de tirer parti des enseignements de cette saison pour mieux faire face l’an prochain dans toutes nos équipes.
Avec à mes yeux un but : amener la joueuse dans des dispositions mentales les plus favorables pour lutter en compétition.
La diminution des aptitudes techniques ou tactiques découle de blocages mentaux parfois visibles avant la compétition. Face à la peur de l’adversaire, crainte de l’échec ou appréhension du succès, certaines déchargent leurs responsabilités sur leur environnement extérieur.
La tension avant un match important est nécessaire et positive tant qu’elle ne devient pas facteur de stress paralysant.
Il faut donc parvenir à réguler cet état de tension chez nos joueuses. Notamment par un entraînement qui les mette sous tension, afin d’acquérir contrôle de soi et adaptations face à diverses difficultés ou exigences.
Grâce à l’entraînement et la réussite d’exercices, la jeune joueuse pourra trouver de solides points d’ancrage pour écarter ses doutes.
D’autre part, l’essentiel en compétition demeure la volonté, épaulée par le désir de réussir, et qui mène au plaisir.
Certaines s’imaginent avoir des qualités athlétiques  qu’elles ne possèdent pas encore et se croient parvenues à un degré de perfectionnement  dont elles sont encore loin. Ce manque de connaissance de sa valeur et de ses aptitudes se manifeste par une absence de discernement. Cela empêche de dominer les circonstances ou des situations nouvelles.
Hors des habitudes techniques et tactiques acquises, certaines sont vite résignées et démissionnent facilement car elles ne trouvent pas de solutions.
Parfois car elles ont atteint la limite. Mais le plus souvent, car elles n’ont pas la maîtrise mentale pour surmonter les difficultés.
Pour l’entraîneur, diagnostiquer les capacités et les possibilités d’atteindre un certain niveau chez la joueuse  n’est pas la plus grande des difficultés. Par contre, connaître les traits propres à chaque individu et mettre à nu son véritable profil psychologique, ensuite le faire évoluer individuellement et dans une dynamique de groupe, peut s’avérer être un fameux parcours du combattant.
L’entraînement doit donc à la fois leur permettre de reculer leurs limites mais aussi être dans le perpétuel dépassement réajusté de soi, via courage physique et force morale.
Mais il ne peut porter ses fruits que si la joueuse met sa conscience intelligente au service des exercices et critères de réussites demandés par le coach.
S’entraîner, c’est directement être responsable de ses actions, se former avec rigueur, méthode et persévérance. Avoir la volonté de toujours mieux faire et s’éprouver dans le goût à l’effort pour améliorer son rendement.
Quand le geste commence à être plus assuré, le sentiment de la difficulté vaincue devient l’élément essentiel de l’euphorie vers l’envie de continuer à progresser.

Pour l’ensemble du club, ma première année a été celle de l’inventaire du matériel humain à disposition, des prérequis et des acquis.
La deuxième était l’année du diagnostic sur les capacités individuelles  et les corrections à apporter.  La troisième, celle du pronostic , de la  prévision des performances que chacune peut atteindre.
La quatrième sera celle de l’orientation.
1.D’un côté la sélection des joueuses les plus aptes et les plus volontaires pour tendre vers la performance et la compétition par une intensification de l’entraînement.
L’augmentation du volume d’entraînements pour les filles qui disposent de certaines capacités, de désirs d’objectifs, est obligatoire si l’on veut continuer à tenir tête aux grosses écuries de la formation de jeunes.
J’entends déjà le traditionnel :  « oui, mais il y a les études… ».
Un argument qui,  je le dis au travers de nombreuses expériences, sera vite balayé si la joueuse parvient à s’éduquer sur l’organisation de sa journée (études, entraînements, temps de repos, sommeil, alimentation,…).  En général,  après quelques temps d’adaptations, la joueuse motivée sportivement s’en tire bien, sinon mieux, scolairement.
2.De l’autre, les joueuses qui recherchent le simple fait de se retrouver, jouer ensemble et passer un bon moment en faisant du sport.
Cette différenciation devrait être profitable au club pour que toutes puissent exprimer leurs potentialités suivant leur niveau de motivation, de leurs capacités physico-techniques et des dispositions psychologiques.

A toutes, tous mes souhaits d’une excellente saison 2013-2014."



                                                                                              ERIC LAFALIZE  
                                                                                              Juin 2013